Belles photos d’un adjudant de spahis algériens. Notre homme est décoré de la Médaille Militaire, de la Médaille Coloniale avec agrafe Sahara et de l’Ordre du Nichan Iftikar. Sur la seconde photo, on note la fierté et l’admiration qui transparaît des visages des deux jeunes garçons posant au côté de ce brave. Photos prises durant la Grande Guerre ou immédiat après-guerre.

 

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Couverture du programme de la fête régimentaire organisée par le 4e Régiment de Spahis Marocains à Senlis en 1937. Senlis a été pendant plusieurs décennies une ville de garnison pour le 4e Marocains. Après la Seconde Guerre Mondiale, elle héberge le 7e Spahis Algériens et ce jusqu’à sa dissolution en 1962. La ville de Senlis compte aujourd’hui un musée consacré aux spahis. Il est géré par la municipalité en partenariat avec l’association des Amis du musée des spahis de Senlis.

 

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Fondée en 1825, la société CBG Mignot commercialisait jusqu’à la fin des années 1980 des figurines en plats d’étain, leur catalogue proposait plusieurs centaines de références dont une superbe série sur les spahis. Hélas à la fin des années 1980 la société CBG Mignot a connu des difficultés financières au point de cesser ses activités quasi bicentenaires… A la suite de cette faillite les moules sont dispersés lors de la liquidation de la société. Aujourd’hui la plus part d’entre eux sont au musée de la figurine de Kulmbach, Allemagne. Il est devenu très difficile de trouver ces figurines seuls quelques initiés peuvent encore se les procurer. CBG Mignot renaît de ses cendres en 1994 et fabrique encore aujourd’hui des figurines ronde bosse. Hélas, la fabrication de plat d’étain n’a jamais repris.

Voici la page du catalogue qui concernait les spahis algériens et marocains ainsi que les goumiers.

 

Voici la série sur les spahis peinte par Gianpaolo Bistufli.

Liens:

http://www.cbgmignot.com

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André Jouineau est né en 1952, auteur illustrateur, collaborateur régulier depuis 25 ans de plusieurs magazines et collections d’ouvrages publiés par Histoire et collections (Paris) et les éditions du Canonnier (Nantes).

Peintre de formation autodidacte, il se consacre pour l’essentiel, depuis les années soixante-dix, à l’étude et à l’histoire des uniformes, une vocation née avec la parution des premiers volumes uniformologiques dessinés par L. et F. Funcken. Collaborateur régulier des différentes revues spécialisés, il débute dans Uniformes puis rejoint Tradition. Nommé peintre officiel de l’Armée en 1985 (titre conservé jusqu’en 1994), il participe à différents salons à Paris et en province et réalise de nombreux tableaux pour des salles d’honneurs de régiments.

Au milieu des années quatre-vingt dix, sans abandonner les techniques traditionnelles comme la peinture à l’huile ou la gouache, il aborde l’illustration informatique qui permet “d’inventer” un genre nouveau en uniformologie, tout en restant dans la logique synoptique et didactique des grands anciens. Fort de cette nouvelle technique, il réalise des séries de planches dans Figurines, Militaria, Steel-Masters, VaeVictis et Soldats Napoléoniens.

En 2010, il crée avec Eric Lemaître le site : Images de Soldats qui permet aux amateurs d’uniformologie et aux figurinistes d’avoir accès à une banque de donnée formidable, de plusieurs centaines de planches consacrées à l’armée française depuis la Monarchie jusqu’à la guerre d’Algérie.

Pour les lecteurs du site Spahis.fr, André Jouineau offre la planche consacrée aux uniformes des spahis algériens entre 1900 et 1914.

 

 

Planche n°283: Les Spahis Algériens, 1900-1914

Les trois régiments sont créés entre 1842 et 1844, au début de la IIIème République, il y a toujours 3 régiments de spahis Algériens soit un par département, le 1er à Alger, le 2ème à Oran et le 3ème à Constantine. Le 4ème spahis est d’origine tunisienne, il est créé en 1882 et se compose au début de compagnies mixtes infanterie et cavalerie. C’est en 1886 que les éléments de cavalerie forment le 4ème spahis. A la mobilisation du 2 août, les escadrons de guerre sont envoyés combattre en métropole. Au début de la guerre de 1914 un 5ème spahis est mis sur pied pour aller combattre en France.

Légende de la planche:

1. Maréchal des Logis chef du 3ème Spahis.

2. Spahis “français” du 2ème Spahis.

3. Spahis indigène du 4ème régiment de Spahis en grande tenue. A noter la façon particulière de porter le mousqueton au regard du spahis français.

4. Distinctives des régiments de spahis de gauche à droite: 1er, 2ème, 3ème et 4ème spahis.

5. Maréchal des Logis rengagé du 3e Spahis.

6. Trompette du 3ème Spahis.

 

Remerciements à: André Jouineau et Images de Soldats

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Nouba du 3e régiment de spahis, cette planche tirée de l’ouvrage ”Fanfares et musiques des troupes à cheval 1640 1940” du commandant Bucquoy. On retrouve sur cette illustration, la raïta, le bendir, le tambour et le chapeau chinois. Ce dernier est l’instrument typique des formations musicales de l’armée d’Afrique. Sa présence trouve son origine dans une vieille coutume ottomane adoptée par les régiments de l’armée d’Afrique. La queue du cheval tué sous le guerrier était un témoignage de courage. Ell était par la suite exposée devant la tente du guerrier.

 

Le dessin est l’œuvre du célèbre peintre militaire et animalier Eugène Leliepvre. Né en 1908, il connut l’exode de la Grande Guerre et, enfant, assista à la charge de la Cavalerie Française dans les rues pavées de Lille : elle décida de sa vocation d’historien militaire. Il illustra de nombreux ouvrages ayant trait à l’histoire militaire, à la chasse et aux élégantes.

 

Peintre officiel de l’Armée depuis 1951, son rôle fut déterminant dans la diffusion de l’histoire militaire auprès du grand public. Son goût prononcé pour l’uniformologie le poussa naturellement vers la figurine historique et pendant 30 ans il se chargea de réaliser toute la documentation et les prototypes de la société Historex, première marque de figurines ronde bosse en plastique dont la qualité continue de ravir les amateurs.

Chevalier de la Légion d’Honneur, Eugène Leliepvre vient de fêter ses 104 ans.

Liens:

http://www.eugeneleliepvre.com
http://www.historex.com

 

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Série de photos témoignant de la fraternité d’arme et de sang qui a pu régner au sein de l’armée d’Afrique en général et des spahis en particulier.

Spahis d’un régiment non identifié

 

Deux frères servant en tant que sous-officier au 9e Régiment de Spahis Algériens

 

Spahis du 1er Régiment de Spahis Algériens, l’un d’entre eux est décoré de la médaille coloniale

Sous-officiers du 1er et 6e Régiment de Spahis Algériens

Spahis du 2e Régiment de Spahis Algériens

 

Sous-officiers du 1er et 2e Régiment de Spahis Algériens et leur compagnon au garde à vous

Spahi du 3e Spahis et chasseur du 3e Chass d’Af’, immortalisés à Sétif vers 1900

 

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Représentation des trompettes du 7 Escadron de Spahis Algériens de Senlis au défilé par Eugène Lelipevre. Le 7e ESA fait suite au 7e Régiment de Spahis Algériens dissout après la Libération. Il était régulièrement présent au défilé du 14 Juillet jusqu’à la fin de la guerre d’Algérie. A la suite de la guerre d’Algérie, ce régiment va disparaître comme l’ensemble des régiments issus de l’Armée d’Afrique.

 

 

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En 1843, suite à la demande du Gouverneur du Sénégal, un peloton de 2 officiers, 25 sous-officiers et cavaliers, dont 15 Français et 10 indigènes, sous le commandement du lieutenant de spahis algériens Petit, est envoyé à Saint-Louis pour lutter contre les Maures Trarzas qui s’opposent à la conquête Française. Dès son arrivée, le peloton est engagé le 4 août 1843 contre les guerriers Toucouleurs à Cascas sur le fleuve Sénégal. Leur brillante conduite lors de ce combat pousse le commandement à créer par l’ordonnance royale du 21 juillet 1845, un Escadron de Spahis du Sénégal. Les cavaliers, sous-officiers et officiers proviennent du 1er chasseurs d’Afrique et du 1er régiment de spahis.

Rapidement, du fait de la mortalité ou des maladies, un certain nombre de Noirs sont incorporés. En 1845, l’escadron compte 120 hommes. Sous le Second Empire, il aligne 186 sabres. C’est sous Faidherbe qui est gouverneur du Sénégal de 1854 à 1865 que l’escadron va jouer un rôle militaire déterminant, il est de toutes les opérations en Afrique de l’Ouest. En raison de l’éloignement, du climat et des facultés guerrières des Sénégalais, Faidherbe comprend la nécessité de procéder à un recrutement local. Il nomme dès 1856 un premier officier indigène, le sous-lieutenant Aliou Sall. Faidherbe est le père de ce que l’on appellera plus tard la Force Noire car en plus de l’essor qu’il va donner à l’escadron de spahis sénégalais, il est à l’origine de la création des tirailleurs sénégalais en 1857.

Léopold Sedar Senghor dira de lui : « si je parle de Faidherbe c’est avec la plus haute estime, jusqu’à l’amitié, parce qu’il a appris à nous connaître, que son jugement, en nous rappelant les vertus de nos Ancêtres, doit nous aider à reprendre courage, à nous battre avec plus de cœur. Faidherbe avait donc constaté l’admirable façon avec laquelle se battaient ses adversaires Sénégalais. Et de s’écrier, plein d’admiration : « Là, au moins, il y a des hommes ! » ».

Pour poursuivre la conquête vers l’Afrique centrale, un escadron de spahis soudanais est créé en 1891 L’escadron comprenait un capitaine commandant, un capitaine en second, cinq lieutenants ou sous-lieutenants, un vétérinaire et 178 homme de troupe. Les spahis soudanais étaient recrutés par engagements volontaires parmi les hommes libres de race soudanaise. Les Toutcouleurs fournirent le la majeure partie du recrutement. Un second escadron est créé en 1893, il est supprimé en 1897. Ces deux escadrons ont pris une part glorieuse à la conquête du Soudan. Le 15 août 1902, l’escadron de spahis soudanais prend le nom de 2e escadron de spahis sénégalais.

 

Des chefs illustres les emploient : Gallieni, Borgnis- Desbordes, Combes, Bonnier, Monteil, Gouraud. Certains des officiers qui les ont commandés sont devenus célèbres : Baratier, Mangin, Laperrine, Hauteclocque, Jouinot-Gambetta, etc. Les spahis sénégalais et soudanais combattent contre Ahmadou, Samory, Rabah et leurs guerriers.

En 1912, l’escadron de spahis sénégalais reçoit l’ordre de quitter Saint Louis pour Casablanca. Il reste au Maroc jusqu’en 1922. L’escadron participe notamment sous les ordres du colonel Mangin, qui commande une colonne de 4 000 hommes, où se trouvent les bataillons de tirailleurs sénégalais et l’escadron de spahis sénégalais, aux opérations qui doivent dégager Marrakech, occupé par El-Hiba qui s’est proclamé sultan. Il restera en poste au Maroc jusqu’au1er juillet 1922, date à laquelle l’escadron de spahis sénégalais du Maroc est dissous et rejoint le Sénégal.

Les spahis sénégalais n’ont combattu qu’en Afrique, mais ils ont été à plusieurs reprises en Europe et notamment en France à l’occasion des expositions de 1889 et de 1900. Le 14 juillet 1913, ils participent aux cérémonies de la fête nationale à Longchamp, près de Paris. Un peloton défile au galop devant le Président de la République française. Pour des raisons budgétaires, l’escadron de spahis sénégalais est dissous le 31 décembre 1927. Il passe au budget de Gouvernement général de l’Afrique occidentale française et devient, le 1er janvier 1928, escadron de la gendarmerie du Sénégal.

Le quartier de cavalerie de Saint-Louis porte, depuis 1924, le nom du lieutenant Henri de Chevigné, tué à la tête de ses spahis au combat du Rergho, près de Tombouctou, le 19 juin 1897. Il a servi à l’escadron du Sénégal de 1894 à 1896 et au 2e escadron de spahi soudanais de 1896 à 1897.

 

Sources:

Pierre Rosiere, ”Des spahis sénégalais à La Garde Rouge”
Lieutenant Gaston Lautour, ”Journal d’un spahis au Soudan”
Gendarmerie Sénégalaise: http://www.gendarmerie.sn

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